MENSAJES
Cómo amaba los manuscritos de tus manos
en la alfombra
en la mesa de todos los días
en los mansos atardeceres
en el polvo de la ventana
en la monótona arena de la playa
Mansas manos
mensajes monosilábicos
Pero nunca supiste qué palabra escribías.
"Linguística general" 1979
8 comentarios:
"Pero nunca supiste qué palabra escribías".
Seré obvio, me encanta este verso por dos motivos; por ser inspiración y desconocimiento de uno mismo.
Estimada Cristina Peri Rossi.
Soy profesor de literatura latinoamericana en Corea del Sur.
Actualmente estoy organizando un Foro de Escritores de Asia, Africa y America Latina (AALA).
AALA la quiere invitar a Corea.
Mi correo es woosnuilas@gmail.com
Por favor espero su correo.
J'aime beaucoup votre balance subtile de désir, de mélancolie et d'humour. Ce dernier est rare en poésie: en poésie française, en tout cas! L'humour a été oublié dans l'ADN du gallo francés, malheureusement.
Par exemple, je lis et relis souvent René Char, poète lui aussi du désir et de la parole, et parfois, juste parfois, ne fût-ce que toutes les 27,5 pages, un grain d'humour serait bienvenu.
"Désir, voyageur à l'unique bagage et aux multiples trains."
"Vers aphoristiques", La Nuit talismanique qui brillait dans son cercle
"Nous n'appartenons à personne sinon au point d'or de cette lampe inconnue de nous, inaccessible à nous, qui tient eveillés le courage et le silence."
"Feuillets d'Hypnos", Fureur et Mystère
"Nos paroles sont lentes à nous parvenir, comme si elles contenaient, séparées, une sève suffisante pour rester closes tout un hiver; ou mieux, comme si, à chaque extrémité de la silencieuse distance, se mettant en joue, il leur était interdit de s'élancer et de se joindre."
"Lettera amorosa", La Parole en archipel
"Les routes qui ne promettent pas le pays de leur destination sont les routes aimées."
"Encart", Le Nu perdu
"Le poème est l'amour réalisé du désir demeuré désir."
"Seuls demeurent", Fureur et Mystère
Char n'a pas d'humour mais, comme vous, il a l'art des titres. Pour le premier, la thérapie génique, je ne vois plus que ça comme solution.
Hola, Cristina. Escribo desde Corea del Sur. Me llamno Seung-hee y soy traductora de tus dos libros de cuentos, "El museo de los esfuerzos inutiles" y "Una pasion prohibida". Te escribo porque un instituto coreano te quiere invitar en este abril a una charla literaria con las escritoras coreanas y de otros paises. Mi amigo, profesor Woo, que organiza esa actividad, me pidio ayudar contactarte y que quisiera hablar contigo. De repente, se me ocurrio escribir aqui pensando que seria una manera mas directa y facil. Te pido que me escribas a mi email: surpublishing@gmail.com 0 libertango@hanmail.net.
Saludos cordiales. Seung-hee.
Eres bella como una palabra...
(Juan Gelman)
Solitudine
Te traigo tu poema en mi voz, pincha en para qué sirve la lectura
Un abrazo
¡Precioso!
Muy bonita poesía de la incertidumbre
Mensaje poco claro sin duda o confuso
Saludos
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